mardi 30 septembre 2014

Des Conférences et Ateliers sur la Psychologie Positive au Salon Zen à Paris du 2 au 6 octobre !

L'équipe ZenPro de Montpellier, Cécile Neuville, psychologue et Anelor Dabo, Coach, expertes en psychologie positive, monte exceptionnellement durant 5 jours sur Paris, pour animer des Conférences et des Ateliers sur la Psychologie Positive à l'occasion du Salon Zen !


Du jeudi 2 au lundi 6 octobre : une série de 6 Ateliers / Conférences !!

╱ ╲ ╱ ╲ CONFERENCES ET ATELIERS CONFERENCES ╱ ╲ ╱ ╲

╱ ╱ ╱ JEUDI 2 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
15h Psychogénéalogie positive : Les valeurs familiales positives au service de notre bonheur. 

╱ ╱ ╱ VENDREDI 3 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
15h Psychologie positive : Une nouvelle approche de la thérapie.

╱ ╱ ╱ SAMEDI 4 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
15h Bonheur : La psychologie positive au service de notre bonheur au quotidien. 


╱ ╱ ╱ DIMANCHE 5 octobre 2014 - Salle Atelier 1 (jusqu'à 100 personnes)
11h Psychologie positive : Quand la science vous aide à révéler votre authenticité.

╱ ╱ ╱ DIMANCHE 5 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
16h Relooking : Exprimez votre authenticité par le coaching en image. 


╱ ╱ ╱ LUNDI 6 octobre 2014 - Salle Ateliers 1 (jusqu'à 100 personnes)
11h Réussite : Les clés de la réussite professionnelle. 

Pour en savoir plus : cliquez ici ! 

Téléchargez par ici votre invitation gratuite au Salon : 
http://www.salon-zen.fr/visiteur_invitation/visiteur_invitation_particulier/

lundi 29 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive est-elle informative ou prescriptive ?


illustration  « Le Prozac » cliquer pour agrandir  ?? 



** La psychologie positive est-elle informative ou prescriptive ?
 En d’autres termes, essayons-nous de dire aux gens comment ils devraient vivre ?


La psychologie positive est descriptive et non prescriptive, du moins c’est l’avis de Martin Seligman, alors que d’autres sont en désaccord. Nous ne disons pas aux gens les choix qu’ils doivent faire; nous agissons simplement en les informant sur ce qui est connu sur les conséquences de leurs choix

La belle vie pour une personne n’est pas nécessairement la belle vie pour un autre. Objectivement, les recherches empiriques sur les conditions qui mènent à des résultats différents,  peut cependant aider les gens à faire des choix plus éclairés, mais nous ne prenons aucune position théorique sur l’opportunité des choix différents.

jeudi 25 septembre 2014

Marcher ou pédaler pour se rendre au travail favoriserait le bien-être psychologique

Source : Psychomedia
Les personnes qui cessent de conduire pour se rendre au travail et commencent à marcher ou pédaler améliorent leur bien-être psychologique, selon une étude britannique publiée dans la revue Preventive Medicine. Ces avantages s'ajoutent aux bénéfices pour la santé physique, soulignent les chercheurs.
Résultat plus surprenant, passer de la voiture aux transports publics était aussi lié à une amélioration du bien-être.


Adam Martin de l'Université d'East Anglia et ses collègues ont analysé des données concernant près de 18,000 personnes âgées de 18 à 65 ans qui faisaient un trajet pour le travail. Ils ont examiné plus spécifiquement les cas de personnes qui ont changé leur mode de transport d'une année à l'autre, plutôt que de comparer les travailleurs qui utilisent différents modes de transport en un seul point dans le temps.
Ils ont tenu compte dans l'analyse des données de plusieurs facteurs connus pour affecter le bien-être tels que les revenus, le fait d'avoir des enfants ou pas, les déménagements ou changements de travail, les changements dans les relations…
Les gens qui sont passés de la voiture à la marche ou au vélo étaient notamment mieux capables de se concentrer et se sentaient moins stressés que lorsqu'ils voyageaient en voiture.
Plus ils passaient de temps en voiture, moins ils avaient de bien-être psychologique alors qu'au contraire ils se sentaient mieux lorsqu'ils avaient un plus long trajet à marcher.
Il est surprenant, souligne le chercheur, que les gens déclaraient se sentir mieux lorsqu'ils utilisaient les transports publics comparativement à l'automobile. On penserait que des choses comme les perturbations des services ou les foules auraient pu être une cause de stress considérable. Mais comme les autobus ou les trains donnent aussi aux gens le temps de se détendre, lire et socialiser, et qu'il y a habituellement une marche jusqu'à l'arrêt de bus ou la gare, cela semble aider au moral des gens, dit-il.

mercredi 24 septembre 2014

Psychologie positive : Une conception différente du bonheur chez les chinois et les asiatiques


Source : Psychomédia

Le concept de bien-être subjectif a émergé dans le courant de recherche de la psychologie positive comme étant une des façons les plus efficaces de mesurer le bonheur dans la vie quotidienne. Il a été défini comme étant constitué de trois composantes: la présence d'affects positifs, l'absence d'affects négatifs et une composante cognitive qui est la satisfaction par rapport à sa vie.

Selon les tests qui mesurent ces composantes, les Chinois et les Asiatiques présenteraient moins de bien-être subjectif que les Occidentaux, indiquent les auteurs d'une étude publiée dans le Journal of Happiness Studies.

Yi-Chen Lee de l'Université nationale de Taïwan et ses collègues ont fait l'hypothèse que ces tests, ne couvrant (selon leur conception hédoniste du bonheur) que les affects positifs comportant une activation modérée (heureux, joyeux, content...) à élevée (excité, enthousiaste, alerte...), ne tiennent pas compte des affects positifs comportant une faible activation qui seraient valorisés dans la culture asiatique et chinoise.

Les grandes traditions culturelles chinoises que sont le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme mettent l'accent sur l'importance de maintenir une paix intérieure et l'harmonie, soulignent les chercheurs. Et, des études précédentes ont montré que les Chinois valorisent, plus que les Américains d'origine européenne, les affects comportant une faible activation et l'harmonie.

Les chercheurs ont développé un test visant à mesurer un concept de paix d'esprit afin de mieux tenir compte des valeurs culturelles chinoises concernant le bonheur. Le concept inclut la composante d'état interne de paix et celle d'harmonie. Les participants devaient indiquer à quel point des énoncés tels que "Mon esprit est libre et à l'aise", "Mon mode de vie me donne un sentiment de paix et de stabilité"… les décrivaient.

Les résultats élevés au test étaient effectivement associés à une plus grande satisfaction par rapport à sa vie et à moins de mal-être psychologique.

Dans une autre étude, des étudiants taïwanais obtenaient des résultats plus élevés que des étudiants américains d'origine européenne, confirmant que le concept pourrait refléter une forme de bien-être valorisés par les cultures asiatiques.

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Et vous, votre esprit est-il libre et en paix ? 

mardi 23 septembre 2014

Psychologie positive :Recherche des volontaires pour expériences sur l'IMV pour se libérer des cauchemars


Recherche volontaires

L’efficacité de la thérapie par répétition d’imagerie mentale n’a pas été testée en France. 
L’objectif principal de ce projet est de tester l’efficacité de l’IRT chez les adultes francophones souffrant de cauchemars chroniques et d’évaluer sa faisabilité à distance par internet.
Nous cherchons donc des volontaires souffrant d’au moins un cauchemar par semaine depuis au moins 6 moins (pour plus de détails sur l’éligibilité). 
Le programme se déroule exclusivement par internet et qui consiste à :
- évaluer régulièrement son sommeil à l’aide de questionnaires,
- s’entretenir par visioconférence (webcam) avec un psychologue du sommeil pour apprendre les techniques,
- s’entraîner aux techniques d’imagerie mentale fréquemment.
L’enseignement à distance dure environ 1 à 2 mois avec 6 visioconférences avec un psychologue spécialisé espacées de consultation de documents pédagogiques disponibles sur internet. Il est recommandé de s’entraîner au moins 3 mois. Deux entretiens de suivi sont prévus avec le psychologue un mois et 6 mois après l’enseignement.
La participation à ce programme  est gratuite. Ce projet est financé par la fondation Vinci Autoroutes.

lundi 22 septembre 2014

Psychologie positive : Des images positives pour en finir avec les cauchemars !


Source : Europe1


SANTÉ - Pour la première fois en France, l'imagerie mentale est appliquée comme traitement anti-cauchemars. Et ça marche.

Imaginer le jour des images positives pour lutter contre les images négatives de la nuit. 

Voilà le traitement révolutionnaire venu d'outre-Atlantique qu'a décidé d'appliquer une équipe de médecins français. Financée par Vinci Autoroute Fondation pour une conduite responsable, elle prend déjà en charge une vingtaine de patients et en recherche soixante autres. Inconnu jusque-là en France, son efficacité a pourtant été prouvée par 12 études scientifiques effectuées ces dix dernières années. Son nom ? La thérapie par répétition d'imagerie mentale visuelle ou IMV. Son principe ? Transformer le scénario négatif des cauchemars en scénario positif. Europe 1 a contacté le psychologue Benjamin Putois qui participe à l'étude.

Exorciser ses cauchemars.

L'IMV se fait par étapes successives. Tout d'abord, le patient est invité à consolider sa mémoire en racontant dans un "agenda des rêves" ce dont il a rêvé pendant la nuit, que ce soit des songes positifs ou négatifs. Puis, après avoir bénéficié de cours théoriques, il rentre dans la phase concrète du traitement. Benjamin Putois raconte : "Le patient doit imaginer une histoire positive et pendant une grosse semaine, il va tous les jours, au moins 5 minutes, s'entraîner à la visualiser, les yeux fermés". Enfin,"il va reprendre un de ses cauchemars récurrents, le moins traumatisant pour commencer. Il va alors le réécrire pour en faire une histoire positive et la visualiser quotidiennement pendant une dizaine de jours". La suite du traitement consiste à réécrire au positif tous ses cauchemars, jusqu'au plus traumatisant.

C'est comme "apprendre à dessiner". 

Le psychologue insiste sur la simplicité de la méthode : "ce n'est pas de la magie, juste de l'apprentissage. Imaginez que vous voulez apprendre à dessiner, il va falloir chaque jour vous entraîner. Apprendre à rêver, c'est pareil, il suffit de s'entraîner. Mais cela fonctionne seulement si le patient joue vraiment le jeu, en s'y astreignant tous les jours".


C'est pour qui ? 

Si vous faites un cauchemar de temps à autre, vous n'êtes pas concerné par l'imagerie mentale. Ici, ce sont surtout des personnes victimes de stress post-traumatique qui sont visées.Pendant trois mois, les cauchemars vont permettre à un traumatisé de réguler ses émotions mais au-delà de trois mois, la répétition des cauchemars est anormale et nécessite un traitement.D'autres personnes qui n'ont pas vécu de traumatisme particulier peuvent aussi souffrir de cauchemars récurrents, c'est alors une pathologie bien réelle qui plonge ses racines dans la pré-adolescence.

Dans tous les cas, la victime de cauchemars chroniques voit son quotidien se dégrader. Il appréhende le sommeil, retarde l'heure du coucher, fait des insomnies et est angoissé la journée. Un cercle vicieux s'installe alors car le stress et l'irritabilité favorisent le mauvais sommeil.

Une alternative à d'autres traitements. 

Jusque là, sur les recommandations de l'OMS, une partie des médecins prescrivaient des médicaments (anxiolytiques, hypnotiques) qui n'ont pourtant jamais prouvé leur efficacité. D'autres mettaient en place la méthode dite de "l'exposition" qui confronte le patient au traumatisme à l'origine des cauchemars. Par exemple, une victime de viol est invitée à en parler,à imaginer le traumatisme de manière très progressive. La méthode ne convient pas à tous les patients et l'IMV, jugée plus "douce", peut en séduire certains.

Ça marche vraiment ?

La thérapie par imagerie visuelle a déjà prouvé son efficacité outre-Atlantique où les patients voient leur nombre de cauchemars baisser significativement. Et ceux qu'ils continuent à faire sont moins traumatisants et leur permettent de passer de meilleures nuits.

La méthode de l'IMV est particulièrement intéressante car après l'avoir apprise, le patient peut se détacher du suivi médical et poursuivre de manière autonome le traitement chez lui.

Source : Europe1

jeudi 18 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive ne découvre rien de nouveau ?

Certaines des conclusions de la psychologie positive semblent de bon sens. Est-ce à ajouter quelque chose à ce que nous savons déjà sur la bonne vie ? Il est facile de prétendre que quelque chose est évident une fois que la preuve est validée.  C’est le travail de la science de prouver ou infirmer ce que nous considérons comme la sagesse commune. Parfois, cette «sagesse» commune est vraie, mais pas toujours. La sagesse d’une personne peut être la folie d’une autre personne. Les recherches en psychologie positive sont amenées aussi à découvrir certains résultats qui pourraient ne pas correspondre aux principes de sagesse ou de bon sens de certains.
Pour n’en nommer que quelques-uns :
  • La richesse n’est que faiblement liée au bonheur tant au sein des nations, en particulier lorsque le revenu est supérieur au seuil de pauvreté (Diener & Diener, 1996).
  • Les activités qui rendent les gens heureux à petites doses – tels que les achats, la bonne nourriture et de l’argent – ne conduisent pas à la réalisation à long terme, ce qui indique que ceux-ci ont rapidement des rendements décroissants (Myers, 2000; Ryan et Deci, 2000).
  • S’engager dans une expérience qui produit des «flux» est tellement gratifiant que l’on constate que les gens sont prêts à le faire pour l’expérience elle-même, plutôt que pour ce qu’ils vont en sortir. L’activité est sa propre récompense. Le flow est connu quand on a les compétences suffisantes pour une activité difficile, dans la poursuite d’un objectif clair, avec une rétroaction immédiate sur les progrès accomplis vers l’objectif. Dans une telle activité, la concentration est pleinement engagé dans l’instant, la conscience de soi disparaît, et la notion du temps est déformée (Csikszentmihalyi, 1990).
  • Les gens qui expriment la gratitude sur une base régulière ont une meilleure santé physique et aident davantage les autres (Emmons & Crumpler, 2000).
  • Essayer de maximiser le bonheur peut conduire au malheur (Schwartz et al., 2002).
  • Les gens qui sont témoins d’autres bonnes actions éprouvent une émotion appelée «élévation», qui les motive à accomplir leurs propres bonnes actions (Haidt, 2000).
  • L’optimisme peut protéger les gens contre la maladie mentale et physique (Taylor et al., 2000).
  • Les gens qui sont optimistes ou heureux ont un meilleur rendement dans le travail, l’école et le sport, sont moins déprimés, ont moins de problèmes de santé physique et ont de meilleures relations avec d’autres personnes. En outre, l’optimisme peut être mesuré et il peut être appris (Seligman, 1991; Lyubomirsky, King & Diener, 2005).
  • Les personnes qui expriment plus d’émotions positives étant jeunes adultes vivront plus longtemps et en meilleure santé (Danner, Snowdon, et Friesen, 2001).
  • Les médecins ressentant le plus d’émotions positives ont tendance à faire des diagnostics plus précis (Isen, 1993).
  • Il y a des avantages associés à l’écriture thérapeutique. Les personnes qui écrivent sur les événements traumatiques sont en meilleure santé physique que les groupes de contrôle qui ne le font pas. Les personnes qui écrivent sur les avantages perçus d’événements traumatiques obtiennent les mêmes avantages pour la santé physique que ceux qui écrivent uniquement sur le traumatisme (King & Miner, 2000). Les personnes qui écrivent sur leurs objectifs de vie et leur meilleur futur imaginé obtiennent aussi les mêmes résultats pour leur santé physique que ceux qui écrivent uniquement sur des événements traumatisants. En outre, l’écriture sur des objectifs de vie est nettement moins pénible que d’écrire sur les traumatismes, et est associée au bien-être amélioré (King, 2001).
  • Les gens sont incapables de prédire combien de temps ils seront heureux ou triste suite à un événement important (Gilbert, Pinel, Wilson, Blumberg et Wheatley, 1998; Wilson, Meyers, et Gilbert, 2001). Ces chercheurs ont constaté que les gens surestiment généralement combien de temps ils vont être triste suite à une mauvaise événement, comme une rupture romantique, mais ne parviennent pas à apprendre des expériences répétées que leurs prédictions sont fausses.

mercredi 17 septembre 2014

Psychologie Positive : Quand la femme est heureuse, la vie à deux est épanouie !

Lorsque la femme est heureuse, le couple et le mari le sont aussi, d'après une étude établie sur 394 couples, mariés depuis plus de 39 ans.

Insolite : quand la femme est heureuse, la vie à deux est heureuse

Le degré de satisfaction et de bonheur de la femme mariée est un bon indicateur du bonheur du conjoint et ducouple, révèle une étude scientifique de l'Université de Rutgers (Etats-Unis).
Présentée dans le Journal of Marriage and Family, l'étude s'est intéressée à 394 couples, mariés depuis 39 ans ou plus, dont au moins l'un des conjoints était âgé de plus de 60 ans.
Les participants ont été interrogés sur différents aspects de leur vie conjugale comme la considération, l'affection, la communication ou le niveau de bien-être de leur conjoint.

Quand la femme est heureuse, son mari l'est aussi

Les chercheurs ont ensuite mis en relations les données récoltées. Ils ont alors observé que lorsque la femme est heureuse, le conjoint l'est aussi, un niveau de bonheur qui chute chez la femme lorsque son mari est malade.
« Lorsque la femme est satisfaite de son mariage, elle a tendance à faire beaucoup plus pour son mari, écrit Deborah Carr, co-auteure de l'étude et chercheuse en sociologie, c'est ce qui explique l'effet positif sur sa vie maritale. »
Les femmes prennent en effet d'avantage soin de leurs conjoints lorsque la maladie se manifeste, en plus de la considération qu'elles leurs portent.
En revanche, lorsque c'est la femme qui est souffrante, l'étude révèle que le mari en souffre moins, car celle-ci est souvent prise en charge par ses enfants lorsque l'âge se fait sentir.
Si l'étude s'est concentrée sur le couple âgé, elle pourrait aussi être valable pour les couples de moins longue date, puisque la qualité du dialogue et la bienveillance de la femme demeure un critère important dans le bien-être d'un couple.

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive, est-ce la même chose que la pensée positive ?

La psychologie positive est différente de la pensée positive de trois façons importantes.

1/ Tout d’abord, la psychologie positive est fondée sur une étude scientifique empirique et reproductible

2/ Deuxièmement, la psychologie positive reconnaît que malgré les avantages de la pensée positive, il y a des moments où la pensée négative ou réaliste est approprié. Les études montrent que l’optimisme est associé à une meilleure santé, la performance, la longévité et la réussite sociale (Seligman, 1991; Lyubomirsky, King & Diener, 2005), mais il est prouvé que dans certaines situations la pensée négative conduit à une plus grande précision et d’être précis peut avoir des conséquences importantes (Alloy, Abramson, et Chiara, 2000). La pensée optimiste peut être associée à une sous-estimation des risques (Peterson & Vaidya, 2003). Par exemple, nous ne voudrions pas nécessairement d’un contrôleur de la circulation des pilotes de l’air trop optimiste pour décider si notre avion doit décoller pendant un orage. 


3/ La troisième distinction entre la pensée positive et la psychologie positive est que de nombreux spécialistes de la psychologie positive ont passé des décennies à travailler sur le côté «négatif» des choses – la dépression, l’anxiété, les traumatismes, etc Nous ne considérons pas la psychologie positive en remplacement de la psychologie traditionnelle, mais plutôt comme un complément aux gains durement acquis de la psychologie traditionnelle.

mardi 16 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive consiste-t-elle juste à rendre les gens heureux ?


« Le Bonheur » est communément défini comme un état ​​de bien-être ou une expérience agréable, mais cette notion de bonheur est seulement une petite partie de la psychologie positive.

La psychologie positive est aussi entre autre l’étude scientifique des forces et des vertus qui permettent aux individus et aux communautés de prospérer

Selon Seligman (2002), la psychologie positive a trois préoccupations majeures :
- les émotions positives
- les traits individuels positifs
- les institutions positives. 


---> Comprendre les émotions positives implique l’étude de satisfaction avec le passé, le bonheur dans le présent, et l’espoir pour l’avenir---> Comprendre les caractéristiques individuelles positives se compose de l’étude des forces et des vertus, comme la capacité d’aimer et de travail, le courage, la compassion, la résilience, la créativité, la curiosité, l’intégrité, la connaissance de soi, la modération, la maîtrise de soi et la sagesse
---> Comprendre les institutions positives implique l’étude de la signification et le but ainsi que les forces qui favorisent de meilleures collectivités, comme la justice, la responsabilité, la civilité, la parentalité, le dévouement, l’éthique du travail, le leadership, le travail d’équipe, le but et la tolérance.

 Chacun de ces trois domaines est liée à un sens différent du terme scientifiquement lourd « bonheur », et chacun a son propre chemin vers le bonheur (Seligman, 2002). ** Les émotions positives mènent à la vie agréable, ce qui est similaire aux théories hédonistes de bonheur. ** Utiliser ses forces dans une tâche difficile mène à l’expérience de flux (Csikszentmihalyi, 1990) et à la vie engagée
** Déployer ses forces au service de quelque chose de plus grand que soi peut conduire à la vie pleine de sens (par exemple, l’appartenance au service des institutions telles que l’éducation, la liberté de la presse, de la religion, de la démocratie et de la famille, pour n’en nommer que quelques-unes).


lundi 15 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive abandonne-t-elle ou rejette-t-elle le reste de la psychologie ?

** La psychologie positive abandonne-t-elle ou rejette-t-elle le reste de la psychologie ?
En un mot, non. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la psychologie a concentré ses efforts sur les problèmes psychologiques et comment y remédier. Ces efforts ont récolté d’importants dividendes. De grands progrès ont été réalisés dans la compréhension et le traitement des troubles psychologiques. Des traitements efficaces existent maintenant depuis plus d’une dizaine de troubles qui étaient autrefois considérées comme insolubles (Barrett & Ollendick, 2004; Evans et al, 2005;. Hibbs & Jensen, 1996; Kazdin & Weisz, 2003; Nathan & Gorman, 1998, 2002; Seligman, 1994). Une des conséquences de cette focalisation sur les problèmes psychologiques, cependant, est que la psychologie n’a rien à dire sur ce qui rend la vie plus vivante peine. 
La psychologie positive se propose de corriger ce déséquilibre en mettant l’accent sur ​​les points forts autant que sur les faiblesses, sur le renforcement des meilleures choses dans la vie autant que sur la réparation du pire. Elle affirme que la bonté humaine et de l’excellence sont tout aussi authentiques que la détresse et le désordre, que la vie implique plus que la ruine de problèmes. 
La préoccupation de psychologie à remédier aux problèmes humains est compréhensible et ne devrait certainement pas être abandonnée. La souffrance humaine exige des solutions scientifiquement éclairés. La souffrance et le bien-être, cependant, font tous deux partie de la condition humaine, et les psychologues devraient être concernés par les deux.

vendredi 5 septembre 2014

La Psychologie Positive intégrée dans le jeu vidéo des Sims 4 !


Les Sims 4.

Le quatrième épisode des « Sims » est sorti ce jeudi 4 septembre sur PC. Il met en pratique les recherches en psychologie comportementale et en psychologie positive !

Extraits de l'article du Monde.fr le 04/09/14 : Les sims 4 à l'école des émotions


"Le quatrième épisode de la célèbre simulation de vie Sims est sorti sur PC, ce jeudi 4 septembre, avec comme principale nouveauté la gestion des émotions.
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A l'instar des sciences dures, la psychologie n'a eu de cesse depuis le XIXe siècle de chercher variables et équations permettant de décrire, expliquer et prédire le comportement humain. Son influence s'est fait sentir jusque dans la série des Sims.
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Le quatrième opus du jeu les Sims amène encore un peu plus de profondeur à cette intelligence artificielle en lui ajoutant la gestion des émotions.
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Par exemple, dans ce nouvel épisode, forcer un Sim fainéant à faire le ménage le rend nerveux et mécontent, tandis que cette même activité rend un Sim maniaque heureux.
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Les émotions des Sims sont ensuite ré-exploitables par le joueur. Elles lui permettent par exemple de réaliser davantage d'actions avec son personnage, comme de lui faire distribuer plus de compliments lorsqu'il est heureux.

Ces émotions influencent également le résultat d'autres actions. Le producteur de ce nouvel épisode, Ryan Vaughan, présente l'exemple suivant :

« Si vous mettez votre Sim très en colère – peut-être suite à une bagarre – vous allez ensuite pouvoir le faire se rendre à la salle de musculation pour qu'il s'y donne à fond et fasse progresser ses compétences athlétiques plus rapidement, car il canalisera cette rage dans son exercice. En tant que joueur, vous avez la capacité d'exploiter non seulement l'identité de votre Sim mais aussi ses émotions afin d'accomplir différentes choses dans le jeu. »

Les développeurs des Sims se sont toujours appuyés sur la recherche en psychologie pour perfectionner leur simulateur. Depuis le tout premier épisode, l'intelligence artificielle des Sims comporte par exemple des aspirations à long terme, ou encore des traits de personnalité, une notion bien ancrée en sciences sociales depuis les travaux du comportementaliste Gordon Allport.

Dans la série, ces traits sont choisis par le joueur. Ils sont toutefois immuables passé la création du personnage, contrairement au réel, où il est estimé que la moitié de notre personnalité environ est héréditaire, le reste évoluant au cours de la vie sous diverses influences.
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Modéliser le bien-être

Ainsi, jusque-là, le joueur devait veiller à ce que les besoins de ses petits personnages soient satisfaits et leurs rêves réalisés afin qu'ils soient heureux. Cette conception du bien-être, aujourd'hui considérée comme lacunaire, est dite « eudémonique » (du grec « bonheur »). Elle comprend le bonheur à long terme, la réalisation personnelle.

En créant ses personnages, le joueur avait le privilège de choisir des souhaits à long terme pour ses personnages, comme devenir chef étoilé, parent ou star de cinéma. Le joueur pouvait ensuite se donner pour défi d'accomplir les rêves de ses protégés, et leur bonheur était sa récompense.

Depuis, les psychologues reconnaissent que le bien-être n'est pas composé uniquement de ces grands accomplissements, mais aussi de petits bonheurs et malheurs quotidiens. Il s'agit du bien-être « hédonique » (du grec « plaisir »).

Jusqu'alors, celui-ci était resté relativement inexploré dans la saga des Sims. Les personnages devaient certes satisfaire certains besoins pour ne pas être malheureux, mais cela relevait davantage du plaisir que des émotions. Avec l'introduction de ces dernières, Les Sims 4 apporte donc la pièce manquante du puzzle.

Comme l'explique l'Américaine Barbara Fredrickson, figure anglo-saxonne moderne de la psychologie positive dont semble imprégné ce nouvel épisode, (...) dans sa théorie, elle explique notamment que les personnes ressentant davantage d'émotions positives ont « des relations plus positives avec les autres. Ils se sentent plus efficaces dans ce qu'ils font. Ils sont plus à même de profiter des bonnes choses de la vie. » A moins de vouloir rendre son Sim boxeur agressif ou écrivain mélancolique, mieux vaut donc lui prodiguer des émotions positives.

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Peu de chances en revanche que ceux-ci révolutionnent les recherches en psychologie. L'objectif du jeu est ludique plus que scientifique, comme l'indique Ryan Vaughan, pour qui « plus la simulation est fidèle, plus elle devient divertissante »."

jeudi 4 septembre 2014

10 CONSEILS POUR ADOPTER LA PSYCHOLOGIE POSITIVE AU TRAVAIL



Comment adopter la positive attitude pour s’en servir afin d’être mieux dans son boulot ? Retrouvez les dix conseils de Christophe André psychiatre et auteur de multiples ouvrages dont « Et n’oublie pas d’être heureux – Abécédaire de psychologie positive », (Ed. Odile Jacob).


Qu’est-ce que la psychologie positive ?
C’est une manière d’aider les gens à donner plus de sens et de bonheur à leur quotidien.

Quand un travail ne nous satisfait plus, que faire ?
Il faut tout d’abord vérifier si cette perte d’intérêt n’est pas circonstancielle. Souvent, on s’aperçoit qu’en modifiant notre état d’esprit, le boulot redevient acceptable et même enthousiasmant.

Comment communiquer cette énergie positive à son équipe sans être taxé de manque de réalisme ?
Les études montrent systématiquement que les personnes souriantes, ouvertes aux autres, faisant confiance sont beaucoup plus appréciées, mais aussi, à compétences égales, souvent jugées plus performantes. Donc la « positive attitude » est clairement un facteur de réussite individuelle.
Comment faire adhérer à la positive attitude les gens qui nous entourent ?
Nous ne pouvons pas imposer notre vision positive aux autres. Il faut donc la proposer doucement et régulièrement, en respectant leurs inquiétudes et leurs découragements. Et surtout, il faut se rappeler que nos propos peuvent avoir un « effet retard » : ils ne marchent pas tout de suite, mais si nous les avons proposés sans les imposer, ils peuvent peu à peu modifier l'état d'esprit de notre entourage.
Quand on n'est pas motivée au travail, doit-on faire semblant ou afficher publiquement son manque d'intérêt pour envoyer un signal ?
On doit surtout réfléchir : est-ce que la meilleure façon de signaler un problème, c'est de l'afficher publiquement ou d'en parler en tête à tête aux personnes concernées ? Bien sûr que la deuxième option est préférable. Quant à faire semblant, c'est hélas parfois une solution transitoire nécessaire, en attendant d'avoir trouvé comment bouger soi-même ou faire bouger l'environnement de travail.
Avez-vous des astuces simples pour appliquer la psychologie positive au quotidien ?
Il existe des exercices faciles : sourire le plus souvent possible, prendre le temps d'échanger avec ses amis et collègues, faire régulièrement du sport, des activités que vous aimez, vous endormir tous les soirs en repensant à trois bons moments de la journée, accomplir chaque jour deux ou trois petits actes de gentillesse envers autrui etc. La plupart des personnes se disent « c'est un peu niaiseux ces trucs, je ne vois pas comment ça pourrait changer quoi que ce soit ». Mais en fait en psychologie positive, l'important n'est pas ce que vous savez mais ce que vous faites.
Comment rester positif dans un contexte de marasme global ?
Justement, c'est dans ces contextes que l'énergie des émotions positives nous est la plus nécessaire. C'est l'écrivain Paul Claudel qui disait : "Le bonheur n'est pas le but, mais le moyen de la vie."
C'est à dire que le bonheur nous aide à affronter toute l'adversité que nous aurons à croiser durant notre existence. Etre heureux ça n'est pas avoir la garantie que nous n'aurons jamais d'ennuis, mais pouvoir s'appuyer sur la conviction que, quoi qu'il arrive, la vie vaut quand même la peine.
Est-ce que cela peut nuire d'être trop souriante ?
Les statistiques et les recherches scientifiques sur le sourire sont en tout cas de votre côté : les gens souriants, en général, sont plus heureux, plus aimés, vivent plus longtemps et en meilleure santé. Maintenant, il est vrai que le sourire doit correspondre à un véritable ressenti.
Est-il grave de s’effondrer en larmes en pleine réunion ?
Pas forcément. Il est possible que beaucoup de vos collègues se soient sentis touchés et concernés par vos larmes. Ou même qu’ils les aient trouvées normales et se sont dit à cet instant « elle a raison, il y a de quoi pleurer ». Avez-vous posé la question ? Avez-vous eu des retours sur cet événement ? Le jugement que l'on porte sur vous dans l'entreprise ne tient pas seulement à cet incident. Par ailleurs, si vous êtes quelqu'un de sympa et compétente, une manifestation de fragilité ne remet pas du tout en question l'image positive que l'on peut avoir de vous.

Quel type de projet un manager peut-il mettre en place pour améliorer la psychologie positive au sein de son équipe ?
Tout d'abord, il peut incarner lui-même l'esprit de la psychologie positive : émettre régulièrement des encouragements, se montrer chaleureux et souriant les 3/4 du temps. Ensuite, il peut conduire les réunions de manière positive : souligner régulièrement les propositions intéressantes, les progrès effectués, l'intérêt des critiques lorsqu'elles sont formulées de manière constructive.

mercredi 3 septembre 2014

Cérémonie de Remise des diplômes de Psychologie Positive de l'enfant à l'Université de Tsinghua à Pékin le 30 Août




La cérémonie de remise des diplômes de "Psychologie positive de l'enfant" de l'Université de Tsinghua a eu lieu à Pékin le 30 Août 2014.

Le secrétaire général de la Fondation des enfants et des adolescents de Chine (CCTF), Chen Xiaoxia a assisté à la cérémonie et a remis aux étudiants un certificat de fin de formation en Psychologie Positive de l'enfant.

L'Université de Tsinghua a été une institution de premier plan en matière de recherche de la psychologie positive à la fois au niveau national et international. La psychologie positive se concentre sur les expériences humaines, les attitudes positives et le bonheur, à travers l'étude des émotions humaines positives, des qualités positives, des milieux sociaux positifs et d'autres aspects fondamentaux liés au bonheur. La psychologie positive dans le développement de l'éducation, la stabilité sociale et la santé publique dispose d'un large éventail d'applications, ce qui rend la psychologie positive une champ d'étude avec une signification profonde.

Avec le soutien du CCTF et d'autres organisations, l'École de l'Université de Tsinghua, Centre de recherche en sciences sociales en psychologie positive se concentre sur la recherche du bien-être et de  l'éducation, ainsi que la promotion de la psychologie positive et une assistance psychologique pour les communautés, les organisations et les familles.

Chen a dit que, grâce à la psychologie positive, on peut réduire les taux de dépression, l'anxiété, les préjugés et d'autres émotions négatives chez les jeunes, ce qui les rend heureux et en bonne santé. Elle aide aussi à cultiver les enfants et les adolescents, à  leur apprendre et à développer la créativité. Elle peut les aider à devenir responsables, et à développer leur politesse, leur tolérance et l'éthique des jeunes. L'une des ambitions est d'aider les étudiants à acquérir les connaissances pertinentes en psychologie de l'enfant et de promouvoir la santé mentale infantile.

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