dimanche 19 octobre 2014

29 % ne sont pas satisfaites de leur vie sexuelle, 25 % déclarent ne pas en avoir du tout.





LE BONHEUR ET VOUS : LES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE

Où les femmes en sont-elles ? Pour le savoir, le magazine ELLE a lancé une grande enquête, « Women in Society », dans 42 pays où le magazine est présent. Sur les priorités des femmes, leurs difficultés, leurs fiertés, elles ont été plus de 4 000 lectrices françaises à participer. Résultats et analyses.



>>>> Retrouvez les premiers résultats de l'enquête dans les articles précédents :
 68 % des femmes se déclarent heureuses ou très heureuses.
43 % des femmes pensent qu'il leur faudrait plus d'argent pour être plus heureuses
57 % s’estiment plutôt heureuses dans leur corps.

Et on continue à découvrir les résultats de cette enquête sur les femmes et le bonheur : 

10ème résultat : 29 % ne sont pas satisfaites de leur vie sexuelle, 25 % déclarent ne pas en avoir du tout.
>> Ah ah ..?!! Qu'en pensez-vous ? 

8ème résultat : Pour 40 % d’entre elles, le couple est la première de leurs priorités. 
>>  Qu'en pensez-vous ? 

9ème résultat 63 % trouvent que leur place dans la société française évolue, mais lentement.

>> Qu'en pensez-vous ? 






Et voilà.. intéressante enquête !

Qui a répondu ? 4 429 femmes en France (dans le monde, 24 000 ont participé). 54 % ont moins de 40 ans. 61 % travaillent. 17 % sont étudiantes. 3 % sont mères au foyer. 49 % ont des enfants. 60 % vivent en couple. (enquête effectuée du 8 mars au 28 avril 2014.)

samedi 18 octobre 2014

57 % des femmes s’estiment plutôt heureuses dans leur corps.



LE BONHEUR ET VOUS : LES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE

Où les femmes en sont-elles ? Pour le savoir, le magazine ELLE a lancé une grande enquête, « Women in Society », dans 42 pays où le magazine est présent. Sur les priorités des femmes, leurs difficultés, leurs fiertés, elles ont été plus de 4 000 lectrices françaises à participer. Résultats et analyses.



>>>> Retrouvez les premiers résultats de l'enquête dans les articles précédents :
 
68 % des femmes se déclarent heureuses ou très heureuses.
43 % des femmes pensent qu'il leur faudrait plus d'argent pour être plus heureuses
Et on continue à découvrir les résultats de cette enquête sur les femmes et le bonheur : 

7ème résultat : 57 % s’estiment plutôt heureuses dans leur corps.
>> Réconfortant !! Qu'en pensez-vous ? 

8ème résultat : 73 % des femmes sont heureuses ou très heureuses de leur vie de famille.
>> Ca fait du bien de lire ça !  Qu'en pensez-vous ? 

9ème résultat 64 % jugent les modes de garde insuffisants.
>> Compréhensible ! Qu'en pensez-vous ? 

Ce sera tout pour aujourd'hui, mais RDV demain pour la suite de ces résultats !

vendredi 17 octobre 2014

43 % des femmes pensent qu'il leur faudrait plus d'argent pour être plus heureuses


LE BONHEUR ET VOUS : LES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE

Où les femmes en sont-elles ? Pour le savoir, le magazine ELLE a lancé une grande enquête, « Women in Society », dans 42 pays où le magazine est présent. Sur les priorités des femmes, leurs difficultés, leurs fiertés, elles ont été plus de 4 000 lectrices françaises à participer.  Résultats et analyses.



>>>> Retrouvez les premiers résultats de l'enquête dans l'article d'hier : 68 % des femmes se déclarent heureuses ou très heureuses.

Et continuer à découvrir les résultats de cette enquête sur les femmes et le bonheur : 

4ème résultat : 43 % des femmes pensent qu'il leur faudrait plus d'argent pour être plus heureuses
>> Qu'en pensez-vous ? 

5ème résultat : 65 % pensent qu’il n’y a pas assez de femmes dans les positions de pouvoir (économique et politique).
>> Pour info : En Europe, 1 % de femmes préside une grande entreprise. En France, elles sont seulement 15 % de maires et 30 % de députées. Qu'en pensez-vous ? 

6ème résultat Réussir sa vie professionnelle est la première source de pression infligée par la société, selon 44 % des femmes.
>> Qu'en pensez-vous ? 

Ce sera tout pour aujourd'hui, mais RDV demain pour la suite de ces résultats !

jeudi 16 octobre 2014

68 % des femmes se déclarent heureuses ou très heureuses.



LE BONHEUR ET VOUS : LES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE

Où les femmes en sont-elles ? Pour le savoir, le magazine ELLE a lancé une grande enquête, « Women in Society », dans 42 pays où le magazine est présent. Sur les priorités des femmes, leurs difficultés, leurs fiertés, elles ont été plus de 4 000 lectrices françaises à participer. Résultats et analyses.



1er résultat : 68 % des femmes se déclarent heureuses ou très heureuses.>>> En voilà une bonne nouvelle ! Qu'en pensez-vous ? 

2ème résultat : 64 % des 35-50 ans considèrent avoir moins de chances de réussir dans la vie que les hommes.>> Qu'en pensez-vous ? 

3ème résultat : Concilier vie professionnelle et vie privée est « un challenge quotidien mais réalisable » pour 53 % des femmes. 
>> C'est rassurant ! Mais Qu'en pensez-vous ? 

Ce sera tout pour aujourd'hui, mais RDV demain pour la suite de ces résultats !


mercredi 15 octobre 2014

Nouveau Livre : La Psychologie Positive - Pour vaincre la dépression et développer sa force intérieure


La psychologie positive : Pour vaincre la dépression et développer sa force intérieure Broché – 3 juin 2014

Miriam Akhtar est coach en psychologie positive, formatrice et professeur. Elle
vit en Angleterre mais anime de nombreux stages en France.


La psychologie positive propose une approche de la dépression radicalement
nouvelle, fondée sur des recherches scientifiques s'intéressant à ce qui nous fait du bien, à notre fonctionnement optimal, à notre épanouissement : c'est la science du bonheur. Dans cet ouvrage essentiel, Miriam Akhtar explique comment
la psychologie positive peut nous aider à surmonter la dépression et à 
réduire les risques de rechute. En pratiquant ces activités toutes simples mais très efficaces, notre humeur s'améliorera naturellement, notre confiance, notre résilience, nos forces se développeront, et nous verrons peu à peu le monde sous un jour nouveau. L'approche positive de la vie nous semblera de plus en plus naturelle.

mardi 14 octobre 2014

Belle Intervew du Président du Centre National du Bonheur National Brut (BNB) du Bhoutan



Prenons le Bhoutan train du bonheur !
RECUEILLI PAR JULIE SCHITTLY


Inventeur du concept du Bonheur National Brut (BNB), Jigme Thinley était le vendredi 26 septembre au centre bouddhique de Plouray. L’ancien président du gouvernement du Bhoutan raconte comment son petit royaume encore très fermé concilie valeurs traditionnelles et modernité.


Pouvez-vous nous décrire votre pays, en quelques mots ?

Le Bhoutan est un petit royaume situé entre la Chine au nord et l’Inde au sud. C’est la plus jeune démocratie du monde : les premières élections libres y ont eu lieu en 2008. Notre roi a décidé que la démocratie était la meilleure voie pour le développement et le bonheur de notre peuple. J’ai été le président de ce premier gouvernement élu démocratiquement, jusqu’en 2013.

Je suis aussi le président du Centre national du Bonheur national brut, que je représente à travers le monde. Je voyage pour expliquer cette philosophie bouthanaise de développement.

En quoi consiste ce concept ?

Le Bonheur national brut (BNB), c’est définir le niveau de vie en des termes plus psychologiques et holistiques que le produit national brut. Le bonheur, c’est un état d’esprit qu’on peut atteindre lorsqu’on arrive à équilibrer les besoins du corps et de l’esprit, les besoins matériels et les besoins spirituels, dans un cadre apaisé.

Il est écrit dans notre constitution que le rôle principal du gouvernement est de créer les conditions qui permettront aux citoyens de tendre vers le bonheur.

Comment l’avez-vous appliqué lorsque vous gouverniez ?

Notre économie est faible. Pour être heureux, nos besoins matériels basiques doivent être assouvis. L’extrême pauvreté est passée 23 % à 12 %, en seulement quatre ans.

Nous avons raccordé toutes les maisons à l’électricité, la plupart des villages à une route, mis en place des services de télécommunication, une scolarité minimum, assuré l’eau potable à la plupart des Bhoutanais. Ce sont les fondamentaux que le gouvernement actuel cherche à renforcer, pour encore augmenter le niveau du bonheur.

Pensez-vous que la crise a aidé à la promotion du BNB ?

Notre concept date de 1972. Je suis heureux de constater que le reste du monde commence à prendre au sérieux. Avant, il était tenu pour frivole, utopique, pas applicable.

Aujourd’hui, beaucoup de repères s’effondrent. Avec les crises financière, sociale, alimentaire, énergétique, les catastrophes naturelles, le monde réalise qu’il ne peut plus continuer ainsi.

Il y a maintenant un intérêt réel pour notre philosophie de développement durable, que nous partageons lors de forums intergouvernementaux, comme lors de la conférence des Nations Unies à Rio, en 2012.

Durant la dernière décennie, de nombreux pays : la France, l’Italie, le Japon, la Corée, se sont intéressés et impliqués dans ce dialogue mondial pour inclure le bien-être aux critères d’évaluation du développement. Et quelle meilleure manifestation de ce bien-être que le bonheur ?

Votre pays est connu pour son isolement. Comment a été vécue l’arrivée de la télévision, en 1988 ?

La télévision est arrivée avant la démocratie. Nous l’avons autorisée car nous avons senti que nos concitoyens étaient prêts, que nos valeurs étaient suffisamment fortes.

Notre pays a été fondé par un prêtre bouddhiste. Nos concitoyens sont restés empreints de spiritualité, malgré le développement. Ils sont capables de faire le tri, de faire face à l’influence négative de la télévision tout en tirant profit des bienfaits de ce média.

Et celle d’internet, en 1999 ?

Dans un pays très montagneux comme le nôtre, où les infrastructures étaient encore rares, l’arrivée d’internet était essentielle pour nos écoles, nos bibliothèques, nos universités. Nous n’avons pas regretté cette décision.

La façon dont les Bhoutanais voient le monde, et se voient eux-mêmes, leur comportement, a réellement changé : tout est devenu plus rapide. La vie moderne est entrée dans notre pays, mais notre population reste très attentive au sens de la vie, aux relations humaines, à la spiritualité. Nous essayons de les y aider.

Notre petit pays fait définitivement partie du monde globalisé, mais doit rester en harmonie avec la nature, ne pas devenir complètement consumériste. Nous ne devons pas perdre notre âme !

lundi 13 octobre 2014

NOUVEAU LIVRE DE PSYCHOLOGIE POSITIVE : Love 2.0 de Barbara Fredrickson

Love 2.0: ces micro-moments d'amour qui vont transformer votre vie

Love 2.0: ces micro-moments d'amour qui vont transformer votre vie
de Barbara Fredrickson (Auteur)


Comment l'émotion reine détermine nos pensées, nos actions et notre avenir. Une approche révolutionnaire de l'amour, acclamée mondialement, enfin traduite en France !
 Et si tout ce qu'on vous avait dit sur l'amour était faux ?  Barbara Fredrikson a consacré sa carrière à l'étude des émotions. Parmi celles-ci, l'amour est l'émotion suprême, au coeur de notre épanouissement.
Avec un regard totalement neuf, l'auteur décrypte son fonctionnement : l'amour est une résonnance positive entre individus, observable scientifiquement. Une résonnance qui dure quelques secondes, mais renouvelable à l'infini, et qui peut embellir n'importe quel contact humain et nous débarrasse de l'angoisse de la quête de « l'amour vrai », puisque celui-ci est partout et à chaque instant.
Ce livre donne des clés pour plus d'amour dans nos vies, puisqu'il suffit de cultiver et d'accueillir ces moments de grâce, ces micro-moments de connexion. Barbara Fredrikson donne des clés pour avoir plus d'amour, d'auto-compassion et d'empathie dans nos vies, et vivre plus heureux et plus longtemps.
Préface de Matthieu Ricard

vendredi 10 octobre 2014

NOUVEAU Livre *** La Science du bien-être au service de l'enfant - La Psychologie positive pour l'enfant

La Science du bien-être au service de l'enfant

La Science du bien-être au service de l'enfant
 La Psychologie positive pour l'enfant

Thème : Psychologie / Psychanalyse
Format : Roman (134x204)
Nombre de pages : 54
Date de publication : 7 octobre 2014
ISBN : 9782332829849

Résumé

Ce petit livre est un manuel simple qui permet de découvrir la psychologie positive, et de comprendre dans quelles mesures l’application de ses outils simples et efficaces peut faciliter l'épanouissement de l'enfant, celui de sa famille, de son groupe d’amis, de sa salle de classe et même de son école. Elle peut également améliorer la vie de famille et la vie sociale.

mardi 30 septembre 2014

Des Conférences et Ateliers sur la Psychologie Positive au Salon Zen à Paris du 2 au 6 octobre !

L'équipe ZenPro de Montpellier, Cécile Neuville, psychologue et Anelor Dabo, Coach, expertes en psychologie positive, monte exceptionnellement durant 5 jours sur Paris, pour animer des Conférences et des Ateliers sur la Psychologie Positive à l'occasion du Salon Zen !


Du jeudi 2 au lundi 6 octobre : une série de 6 Ateliers / Conférences !!

╱ ╲ ╱ ╲ CONFERENCES ET ATELIERS CONFERENCES ╱ ╲ ╱ ╲

╱ ╱ ╱ JEUDI 2 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
15h Psychogénéalogie positive : Les valeurs familiales positives au service de notre bonheur. 

╱ ╱ ╱ VENDREDI 3 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
15h Psychologie positive : Une nouvelle approche de la thérapie.

╱ ╱ ╱ SAMEDI 4 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
15h Bonheur : La psychologie positive au service de notre bonheur au quotidien. 


╱ ╱ ╱ DIMANCHE 5 octobre 2014 - Salle Atelier 1 (jusqu'à 100 personnes)
11h Psychologie positive : Quand la science vous aide à révéler votre authenticité.

╱ ╱ ╱ DIMANCHE 5 octobre 2014 - Salle Ateliers pratiques (jusqu'à 40 personnes)
16h Relooking : Exprimez votre authenticité par le coaching en image. 


╱ ╱ ╱ LUNDI 6 octobre 2014 - Salle Ateliers 1 (jusqu'à 100 personnes)
11h Réussite : Les clés de la réussite professionnelle. 

Pour en savoir plus : cliquez ici ! 

Téléchargez par ici votre invitation gratuite au Salon : 
http://www.salon-zen.fr/visiteur_invitation/visiteur_invitation_particulier/

lundi 29 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive est-elle informative ou prescriptive ?


illustration  « Le Prozac » cliquer pour agrandir  ?? 



** La psychologie positive est-elle informative ou prescriptive ?
 En d’autres termes, essayons-nous de dire aux gens comment ils devraient vivre ?


La psychologie positive est descriptive et non prescriptive, du moins c’est l’avis de Martin Seligman, alors que d’autres sont en désaccord. Nous ne disons pas aux gens les choix qu’ils doivent faire; nous agissons simplement en les informant sur ce qui est connu sur les conséquences de leurs choix

La belle vie pour une personne n’est pas nécessairement la belle vie pour un autre. Objectivement, les recherches empiriques sur les conditions qui mènent à des résultats différents,  peut cependant aider les gens à faire des choix plus éclairés, mais nous ne prenons aucune position théorique sur l’opportunité des choix différents.

jeudi 25 septembre 2014

Marcher ou pédaler pour se rendre au travail favoriserait le bien-être psychologique

Source : Psychomedia
Les personnes qui cessent de conduire pour se rendre au travail et commencent à marcher ou pédaler améliorent leur bien-être psychologique, selon une étude britannique publiée dans la revue Preventive Medicine. Ces avantages s'ajoutent aux bénéfices pour la santé physique, soulignent les chercheurs.
Résultat plus surprenant, passer de la voiture aux transports publics était aussi lié à une amélioration du bien-être.


Adam Martin de l'Université d'East Anglia et ses collègues ont analysé des données concernant près de 18,000 personnes âgées de 18 à 65 ans qui faisaient un trajet pour le travail. Ils ont examiné plus spécifiquement les cas de personnes qui ont changé leur mode de transport d'une année à l'autre, plutôt que de comparer les travailleurs qui utilisent différents modes de transport en un seul point dans le temps.
Ils ont tenu compte dans l'analyse des données de plusieurs facteurs connus pour affecter le bien-être tels que les revenus, le fait d'avoir des enfants ou pas, les déménagements ou changements de travail, les changements dans les relations…
Les gens qui sont passés de la voiture à la marche ou au vélo étaient notamment mieux capables de se concentrer et se sentaient moins stressés que lorsqu'ils voyageaient en voiture.
Plus ils passaient de temps en voiture, moins ils avaient de bien-être psychologique alors qu'au contraire ils se sentaient mieux lorsqu'ils avaient un plus long trajet à marcher.
Il est surprenant, souligne le chercheur, que les gens déclaraient se sentir mieux lorsqu'ils utilisaient les transports publics comparativement à l'automobile. On penserait que des choses comme les perturbations des services ou les foules auraient pu être une cause de stress considérable. Mais comme les autobus ou les trains donnent aussi aux gens le temps de se détendre, lire et socialiser, et qu'il y a habituellement une marche jusqu'à l'arrêt de bus ou la gare, cela semble aider au moral des gens, dit-il.

mercredi 24 septembre 2014

Psychologie positive : Une conception différente du bonheur chez les chinois et les asiatiques


Source : Psychomédia

Le concept de bien-être subjectif a émergé dans le courant de recherche de la psychologie positive comme étant une des façons les plus efficaces de mesurer le bonheur dans la vie quotidienne. Il a été défini comme étant constitué de trois composantes: la présence d'affects positifs, l'absence d'affects négatifs et une composante cognitive qui est la satisfaction par rapport à sa vie.

Selon les tests qui mesurent ces composantes, les Chinois et les Asiatiques présenteraient moins de bien-être subjectif que les Occidentaux, indiquent les auteurs d'une étude publiée dans le Journal of Happiness Studies.

Yi-Chen Lee de l'Université nationale de Taïwan et ses collègues ont fait l'hypothèse que ces tests, ne couvrant (selon leur conception hédoniste du bonheur) que les affects positifs comportant une activation modérée (heureux, joyeux, content...) à élevée (excité, enthousiaste, alerte...), ne tiennent pas compte des affects positifs comportant une faible activation qui seraient valorisés dans la culture asiatique et chinoise.

Les grandes traditions culturelles chinoises que sont le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme mettent l'accent sur l'importance de maintenir une paix intérieure et l'harmonie, soulignent les chercheurs. Et, des études précédentes ont montré que les Chinois valorisent, plus que les Américains d'origine européenne, les affects comportant une faible activation et l'harmonie.

Les chercheurs ont développé un test visant à mesurer un concept de paix d'esprit afin de mieux tenir compte des valeurs culturelles chinoises concernant le bonheur. Le concept inclut la composante d'état interne de paix et celle d'harmonie. Les participants devaient indiquer à quel point des énoncés tels que "Mon esprit est libre et à l'aise", "Mon mode de vie me donne un sentiment de paix et de stabilité"… les décrivaient.

Les résultats élevés au test étaient effectivement associés à une plus grande satisfaction par rapport à sa vie et à moins de mal-être psychologique.

Dans une autre étude, des étudiants taïwanais obtenaient des résultats plus élevés que des étudiants américains d'origine européenne, confirmant que le concept pourrait refléter une forme de bien-être valorisés par les cultures asiatiques.

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Et vous, votre esprit est-il libre et en paix ? 

mardi 23 septembre 2014

Psychologie positive :Recherche des volontaires pour expériences sur l'IMV pour se libérer des cauchemars


Recherche volontaires

L’efficacité de la thérapie par répétition d’imagerie mentale n’a pas été testée en France. 
L’objectif principal de ce projet est de tester l’efficacité de l’IRT chez les adultes francophones souffrant de cauchemars chroniques et d’évaluer sa faisabilité à distance par internet.
Nous cherchons donc des volontaires souffrant d’au moins un cauchemar par semaine depuis au moins 6 moins (pour plus de détails sur l’éligibilité). 
Le programme se déroule exclusivement par internet et qui consiste à :
- évaluer régulièrement son sommeil à l’aide de questionnaires,
- s’entretenir par visioconférence (webcam) avec un psychologue du sommeil pour apprendre les techniques,
- s’entraîner aux techniques d’imagerie mentale fréquemment.
L’enseignement à distance dure environ 1 à 2 mois avec 6 visioconférences avec un psychologue spécialisé espacées de consultation de documents pédagogiques disponibles sur internet. Il est recommandé de s’entraîner au moins 3 mois. Deux entretiens de suivi sont prévus avec le psychologue un mois et 6 mois après l’enseignement.
La participation à ce programme  est gratuite. Ce projet est financé par la fondation Vinci Autoroutes.

lundi 22 septembre 2014

Psychologie positive : Des images positives pour en finir avec les cauchemars !


Source : Europe1


SANTÉ - Pour la première fois en France, l'imagerie mentale est appliquée comme traitement anti-cauchemars. Et ça marche.

Imaginer le jour des images positives pour lutter contre les images négatives de la nuit. 

Voilà le traitement révolutionnaire venu d'outre-Atlantique qu'a décidé d'appliquer une équipe de médecins français. Financée par Vinci Autoroute Fondation pour une conduite responsable, elle prend déjà en charge une vingtaine de patients et en recherche soixante autres. Inconnu jusque-là en France, son efficacité a pourtant été prouvée par 12 études scientifiques effectuées ces dix dernières années. Son nom ? La thérapie par répétition d'imagerie mentale visuelle ou IMV. Son principe ? Transformer le scénario négatif des cauchemars en scénario positif. Europe 1 a contacté le psychologue Benjamin Putois qui participe à l'étude.

Exorciser ses cauchemars.

L'IMV se fait par étapes successives. Tout d'abord, le patient est invité à consolider sa mémoire en racontant dans un "agenda des rêves" ce dont il a rêvé pendant la nuit, que ce soit des songes positifs ou négatifs. Puis, après avoir bénéficié de cours théoriques, il rentre dans la phase concrète du traitement. Benjamin Putois raconte : "Le patient doit imaginer une histoire positive et pendant une grosse semaine, il va tous les jours, au moins 5 minutes, s'entraîner à la visualiser, les yeux fermés". Enfin,"il va reprendre un de ses cauchemars récurrents, le moins traumatisant pour commencer. Il va alors le réécrire pour en faire une histoire positive et la visualiser quotidiennement pendant une dizaine de jours". La suite du traitement consiste à réécrire au positif tous ses cauchemars, jusqu'au plus traumatisant.

C'est comme "apprendre à dessiner". 

Le psychologue insiste sur la simplicité de la méthode : "ce n'est pas de la magie, juste de l'apprentissage. Imaginez que vous voulez apprendre à dessiner, il va falloir chaque jour vous entraîner. Apprendre à rêver, c'est pareil, il suffit de s'entraîner. Mais cela fonctionne seulement si le patient joue vraiment le jeu, en s'y astreignant tous les jours".


C'est pour qui ? 

Si vous faites un cauchemar de temps à autre, vous n'êtes pas concerné par l'imagerie mentale. Ici, ce sont surtout des personnes victimes de stress post-traumatique qui sont visées.Pendant trois mois, les cauchemars vont permettre à un traumatisé de réguler ses émotions mais au-delà de trois mois, la répétition des cauchemars est anormale et nécessite un traitement.D'autres personnes qui n'ont pas vécu de traumatisme particulier peuvent aussi souffrir de cauchemars récurrents, c'est alors une pathologie bien réelle qui plonge ses racines dans la pré-adolescence.

Dans tous les cas, la victime de cauchemars chroniques voit son quotidien se dégrader. Il appréhende le sommeil, retarde l'heure du coucher, fait des insomnies et est angoissé la journée. Un cercle vicieux s'installe alors car le stress et l'irritabilité favorisent le mauvais sommeil.

Une alternative à d'autres traitements. 

Jusque là, sur les recommandations de l'OMS, une partie des médecins prescrivaient des médicaments (anxiolytiques, hypnotiques) qui n'ont pourtant jamais prouvé leur efficacité. D'autres mettaient en place la méthode dite de "l'exposition" qui confronte le patient au traumatisme à l'origine des cauchemars. Par exemple, une victime de viol est invitée à en parler,à imaginer le traumatisme de manière très progressive. La méthode ne convient pas à tous les patients et l'IMV, jugée plus "douce", peut en séduire certains.

Ça marche vraiment ?

La thérapie par imagerie visuelle a déjà prouvé son efficacité outre-Atlantique où les patients voient leur nombre de cauchemars baisser significativement. Et ceux qu'ils continuent à faire sont moins traumatisants et leur permettent de passer de meilleures nuits.

La méthode de l'IMV est particulièrement intéressante car après l'avoir apprise, le patient peut se détacher du suivi médical et poursuivre de manière autonome le traitement chez lui.

Source : Europe1

jeudi 18 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive ne découvre rien de nouveau ?

Certaines des conclusions de la psychologie positive semblent de bon sens. Est-ce à ajouter quelque chose à ce que nous savons déjà sur la bonne vie ? Il est facile de prétendre que quelque chose est évident une fois que la preuve est validée.  C’est le travail de la science de prouver ou infirmer ce que nous considérons comme la sagesse commune. Parfois, cette «sagesse» commune est vraie, mais pas toujours. La sagesse d’une personne peut être la folie d’une autre personne. Les recherches en psychologie positive sont amenées aussi à découvrir certains résultats qui pourraient ne pas correspondre aux principes de sagesse ou de bon sens de certains.
Pour n’en nommer que quelques-uns :
  • La richesse n’est que faiblement liée au bonheur tant au sein des nations, en particulier lorsque le revenu est supérieur au seuil de pauvreté (Diener & Diener, 1996).
  • Les activités qui rendent les gens heureux à petites doses – tels que les achats, la bonne nourriture et de l’argent – ne conduisent pas à la réalisation à long terme, ce qui indique que ceux-ci ont rapidement des rendements décroissants (Myers, 2000; Ryan et Deci, 2000).
  • S’engager dans une expérience qui produit des «flux» est tellement gratifiant que l’on constate que les gens sont prêts à le faire pour l’expérience elle-même, plutôt que pour ce qu’ils vont en sortir. L’activité est sa propre récompense. Le flow est connu quand on a les compétences suffisantes pour une activité difficile, dans la poursuite d’un objectif clair, avec une rétroaction immédiate sur les progrès accomplis vers l’objectif. Dans une telle activité, la concentration est pleinement engagé dans l’instant, la conscience de soi disparaît, et la notion du temps est déformée (Csikszentmihalyi, 1990).
  • Les gens qui expriment la gratitude sur une base régulière ont une meilleure santé physique et aident davantage les autres (Emmons & Crumpler, 2000).
  • Essayer de maximiser le bonheur peut conduire au malheur (Schwartz et al., 2002).
  • Les gens qui sont témoins d’autres bonnes actions éprouvent une émotion appelée «élévation», qui les motive à accomplir leurs propres bonnes actions (Haidt, 2000).
  • L’optimisme peut protéger les gens contre la maladie mentale et physique (Taylor et al., 2000).
  • Les gens qui sont optimistes ou heureux ont un meilleur rendement dans le travail, l’école et le sport, sont moins déprimés, ont moins de problèmes de santé physique et ont de meilleures relations avec d’autres personnes. En outre, l’optimisme peut être mesuré et il peut être appris (Seligman, 1991; Lyubomirsky, King & Diener, 2005).
  • Les personnes qui expriment plus d’émotions positives étant jeunes adultes vivront plus longtemps et en meilleure santé (Danner, Snowdon, et Friesen, 2001).
  • Les médecins ressentant le plus d’émotions positives ont tendance à faire des diagnostics plus précis (Isen, 1993).
  • Il y a des avantages associés à l’écriture thérapeutique. Les personnes qui écrivent sur les événements traumatiques sont en meilleure santé physique que les groupes de contrôle qui ne le font pas. Les personnes qui écrivent sur les avantages perçus d’événements traumatiques obtiennent les mêmes avantages pour la santé physique que ceux qui écrivent uniquement sur le traumatisme (King & Miner, 2000). Les personnes qui écrivent sur leurs objectifs de vie et leur meilleur futur imaginé obtiennent aussi les mêmes résultats pour leur santé physique que ceux qui écrivent uniquement sur des événements traumatisants. En outre, l’écriture sur des objectifs de vie est nettement moins pénible que d’écrire sur les traumatismes, et est associée au bien-être amélioré (King, 2001).
  • Les gens sont incapables de prédire combien de temps ils seront heureux ou triste suite à un événement important (Gilbert, Pinel, Wilson, Blumberg et Wheatley, 1998; Wilson, Meyers, et Gilbert, 2001). Ces chercheurs ont constaté que les gens surestiment généralement combien de temps ils vont être triste suite à une mauvaise événement, comme une rupture romantique, mais ne parviennent pas à apprendre des expériences répétées que leurs prédictions sont fausses.

mercredi 17 septembre 2014

Psychologie Positive : Quand la femme est heureuse, la vie à deux est épanouie !

Lorsque la femme est heureuse, le couple et le mari le sont aussi, d'après une étude établie sur 394 couples, mariés depuis plus de 39 ans.

Insolite : quand la femme est heureuse, la vie à deux est heureuse

Le degré de satisfaction et de bonheur de la femme mariée est un bon indicateur du bonheur du conjoint et ducouple, révèle une étude scientifique de l'Université de Rutgers (Etats-Unis).
Présentée dans le Journal of Marriage and Family, l'étude s'est intéressée à 394 couples, mariés depuis 39 ans ou plus, dont au moins l'un des conjoints était âgé de plus de 60 ans.
Les participants ont été interrogés sur différents aspects de leur vie conjugale comme la considération, l'affection, la communication ou le niveau de bien-être de leur conjoint.

Quand la femme est heureuse, son mari l'est aussi

Les chercheurs ont ensuite mis en relations les données récoltées. Ils ont alors observé que lorsque la femme est heureuse, le conjoint l'est aussi, un niveau de bonheur qui chute chez la femme lorsque son mari est malade.
« Lorsque la femme est satisfaite de son mariage, elle a tendance à faire beaucoup plus pour son mari, écrit Deborah Carr, co-auteure de l'étude et chercheuse en sociologie, c'est ce qui explique l'effet positif sur sa vie maritale. »
Les femmes prennent en effet d'avantage soin de leurs conjoints lorsque la maladie se manifeste, en plus de la considération qu'elles leurs portent.
En revanche, lorsque c'est la femme qui est souffrante, l'étude révèle que le mari en souffre moins, car celle-ci est souvent prise en charge par ses enfants lorsque l'âge se fait sentir.
Si l'étude s'est concentrée sur le couple âgé, elle pourrait aussi être valable pour les couples de moins longue date, puisque la qualité du dialogue et la bienveillance de la femme demeure un critère important dans le bien-être d'un couple.

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive, est-ce la même chose que la pensée positive ?

La psychologie positive est différente de la pensée positive de trois façons importantes.

1/ Tout d’abord, la psychologie positive est fondée sur une étude scientifique empirique et reproductible

2/ Deuxièmement, la psychologie positive reconnaît que malgré les avantages de la pensée positive, il y a des moments où la pensée négative ou réaliste est approprié. Les études montrent que l’optimisme est associé à une meilleure santé, la performance, la longévité et la réussite sociale (Seligman, 1991; Lyubomirsky, King & Diener, 2005), mais il est prouvé que dans certaines situations la pensée négative conduit à une plus grande précision et d’être précis peut avoir des conséquences importantes (Alloy, Abramson, et Chiara, 2000). La pensée optimiste peut être associée à une sous-estimation des risques (Peterson & Vaidya, 2003). Par exemple, nous ne voudrions pas nécessairement d’un contrôleur de la circulation des pilotes de l’air trop optimiste pour décider si notre avion doit décoller pendant un orage. 


3/ La troisième distinction entre la pensée positive et la psychologie positive est que de nombreux spécialistes de la psychologie positive ont passé des décennies à travailler sur le côté «négatif» des choses – la dépression, l’anxiété, les traumatismes, etc Nous ne considérons pas la psychologie positive en remplacement de la psychologie traditionnelle, mais plutôt comme un complément aux gains durement acquis de la psychologie traditionnelle.

mardi 16 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive consiste-t-elle juste à rendre les gens heureux ?


« Le Bonheur » est communément défini comme un état ​​de bien-être ou une expérience agréable, mais cette notion de bonheur est seulement une petite partie de la psychologie positive.

La psychologie positive est aussi entre autre l’étude scientifique des forces et des vertus qui permettent aux individus et aux communautés de prospérer

Selon Seligman (2002), la psychologie positive a trois préoccupations majeures :
- les émotions positives
- les traits individuels positifs
- les institutions positives. 


---> Comprendre les émotions positives implique l’étude de satisfaction avec le passé, le bonheur dans le présent, et l’espoir pour l’avenir---> Comprendre les caractéristiques individuelles positives se compose de l’étude des forces et des vertus, comme la capacité d’aimer et de travail, le courage, la compassion, la résilience, la créativité, la curiosité, l’intégrité, la connaissance de soi, la modération, la maîtrise de soi et la sagesse
---> Comprendre les institutions positives implique l’étude de la signification et le but ainsi que les forces qui favorisent de meilleures collectivités, comme la justice, la responsabilité, la civilité, la parentalité, le dévouement, l’éthique du travail, le leadership, le travail d’équipe, le but et la tolérance.

 Chacun de ces trois domaines est liée à un sens différent du terme scientifiquement lourd « bonheur », et chacun a son propre chemin vers le bonheur (Seligman, 2002). ** Les émotions positives mènent à la vie agréable, ce qui est similaire aux théories hédonistes de bonheur. ** Utiliser ses forces dans une tâche difficile mène à l’expérience de flux (Csikszentmihalyi, 1990) et à la vie engagée
** Déployer ses forces au service de quelque chose de plus grand que soi peut conduire à la vie pleine de sens (par exemple, l’appartenance au service des institutions telles que l’éducation, la liberté de la presse, de la religion, de la démocratie et de la famille, pour n’en nommer que quelques-unes).


lundi 15 septembre 2014

FAQ de la Psychologie Positive : ** La psychologie positive abandonne-t-elle ou rejette-t-elle le reste de la psychologie ?

** La psychologie positive abandonne-t-elle ou rejette-t-elle le reste de la psychologie ?
En un mot, non. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la psychologie a concentré ses efforts sur les problèmes psychologiques et comment y remédier. Ces efforts ont récolté d’importants dividendes. De grands progrès ont été réalisés dans la compréhension et le traitement des troubles psychologiques. Des traitements efficaces existent maintenant depuis plus d’une dizaine de troubles qui étaient autrefois considérées comme insolubles (Barrett & Ollendick, 2004; Evans et al, 2005;. Hibbs & Jensen, 1996; Kazdin & Weisz, 2003; Nathan & Gorman, 1998, 2002; Seligman, 1994). Une des conséquences de cette focalisation sur les problèmes psychologiques, cependant, est que la psychologie n’a rien à dire sur ce qui rend la vie plus vivante peine. 
La psychologie positive se propose de corriger ce déséquilibre en mettant l’accent sur ​​les points forts autant que sur les faiblesses, sur le renforcement des meilleures choses dans la vie autant que sur la réparation du pire. Elle affirme que la bonté humaine et de l’excellence sont tout aussi authentiques que la détresse et le désordre, que la vie implique plus que la ruine de problèmes. 
La préoccupation de psychologie à remédier aux problèmes humains est compréhensible et ne devrait certainement pas être abandonnée. La souffrance humaine exige des solutions scientifiquement éclairés. La souffrance et le bien-être, cependant, font tous deux partie de la condition humaine, et les psychologues devraient être concernés par les deux.